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Par Gareth W. Roberts , François Marchessou , Pierre Bonnet , Eric Hauswirth et Esther Subira
Publié en ligne le 29 août 2006
Geneviève JACQUINOT-DELAUNAY :
Quel est le statut des tuteurs dans votre dispositif ? Est-ce que ce sont des enseignants qui assurent cette fonction ou est-ce que ce sont des producteurs de matériels qu apportent leur soutien ? Donc le statut de ces tuteurs, en termes de critères de sélection et aussi en termes de reconnaissance institutionnelle.
Gareth W.ROBERTS :
Ça varie bien sûr. Ça dépend si on parle de tuteurs qui sont dans notre centre. Ce sont quelquefois des tuteurs embauchés à temps partiel pour enseigner avec des matériels préparés pour eux.
François MARCHESSOU :
Je me souviens avoir vu dans le centre des groupes de femmes d'âge mûr qui venaient se former à l'électronique parce que les grosses industries avaient fermé. Elles se formaient à l'électronique, chez elles, à distance, pour pouvoir être embauchées par les nouvelles industries. C'était très intéressant.
Pierre BONNET :
Gareth Roberts a dit à plusieurs reprises : les méthodes pédagogiques, nous les avons d'avance. Je ne suis pas très sûr d'avoir compris le sens de cette phrase, j'hésite entre deux significations. Est-ce que ça veut dire que les méthodes traditionnelles utilisées dans un cours présenciel sont transposables sans trop de difficultés ou bien est-ce que ça veut dire que vous avez une expérience de l'enseignement à distance assez longue pour avoir pu mener à maturité une méthode spécifique ?
Gareth W.ROBERTS :
Pour nous, l'EAD, on s'en sert tous les jours. Il y a certaines méthodes, par exemple pour l'enseignement des langues vivantes, qu'on peut toujours utiliser. On a commencé par se servir des conférences audio, on ne voyait pas les élèves. Avec les avancées technologiques, maintenant, l'enseignant peut regarder les groupes parler espagnol. Ce n'était pas possible il y a une quinzaine d'années.
Pierre BONNET :
C'est-à-dire, au bout du compte, qu'avec l'évolution des technologies elles-mêmes on en revient finalement à des processus de communication plus traditionnelle !
Gareth W.ROBERTS :
Vous avez raison. Aujourd'hui, les professeurs disent que les élèves ne peuvent pas se passer de l'enseignement en direct des professeurs.
Hélène ORMIÈRES :
Est-ce que vous délivrez des diplômes à distance et est-ce que vous faites des évaluations à distance ?
Gareth W. ROBERTS :
Oui, pour la formation de formateurs.
François MARCHESSOU :
Il y a des distances qui sont en voie de s'abolir. Personnellement, je m'astreins à enseigner à distance. A ce moment-là, la distance est beaucoup plus claire pour moi, elle est moins diffuse que lorsque je suis dans un amphi. C'est une motivation en tant qu'enseignant. Je ne sais si c'est la même motivation du côté des apprenants.
Pour citer cet article : Roberts Gareth W., Marchessou François, Bonnet Pierre, Hauswirth Eric et Subira Esther (2001). "Débat - Expériences". Actes des Deuxièmes Rencontres Réseaux Humains / Réseaux Technologiques. Poitiers, 24 juin 2000. "Documents, Actes et Rapports pour l'Education", CNDP, p. 93-94.
En ligne : http://edel.univ-poitiers.fr/rhrt/document448.php (consulté le 1/10/2019)
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n° 2
Outils :
Pierre Bonnet
Professeur d’allemand, lycée de la Venise Verte, Niort.
Eric Hauswirth
Responsable du projet Cybernef, groupe Banques Populaires, Paris.
François Marchessou
Directeur de l’OAVUP, Université de Poitiers.
Gareth W. Roberts
Directeur pédagogique, Cynnal Technology Unit, Pays de Galles.
Esther Subira
Catedratica EU de Comercializacion e Investigacion de mercados, Universitat de Barcelona.
Coordonnées :
Université de Poitiers
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