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Par Jacques Anis
Publié en ligne le 31 août 2006
Résumé : Après une description des caractéristiques de la communication par chat et SMS, et une analyse des formes linguistiques qu’elle véhicule (néographies et particularités morpholexicales), se posent les questions de la nouveauté de ces procédés, de leur concurrence avec l’orthographe officielle, et de la menace qu’ils font peser sur l’acquisition de l’orthographe.
Sommaire
Le terme de communication électronique scripturale embrasse des modes de communication variés (voir tableau « Communication électronique scripturale »). Il s’agit d’échanges dont les messages, affranchis des supports matériels habituels de l’écriture grâce à des codages numériques, sont véhiculés par des réseaux télématiques - mot-valise créé pour désigner l’alliance de l’informatique et des télécommunications1 qui peut s’appliquer aussi bien à l’internet qu’au minitel et au GMS (téléphonie mobile). Le terme électronique généralise bien entendu celui qu’on trouve dans electronic mail, e-mail, courrier électronique, qui a servi de modèle pour une profusion d’autres termes associés le plus souvent à l’internet (commerce électronique), mais pas obligatoirement (livre électronique). Pour être plus précis, mais nous avons craint la lourdeur, il faudrait ajouter individualisée2, car nous laissons de côté, avec le Web, une communication de masse qu’on pourrait assimiler à la publication électronique.
Dans cet ensemble, nous focaliserons notre attention sur les chats et les SMS, pour des raisons qui apparaîtront plus loin. Nous commencerons par une brève description du fonctionnement des chats et des SMS, puis nous nous attacherons aux formes linguistiques.
Il s’agit d’un espace public (avec des niches privées), auquel on accède, pour certains sites, librement en choisissant un pseudonyme, pour d’autres moyennant une inscription. Il s’agit d’une communication collective dans son principe mais essentiellement interindividuelle dans son fonctionnement réel. Si les messages sont lus par tous, ils sont le plus souvent destinés à un participant en particulier ; on a affaire plutôt à la coexistence de conversations simultanées qu’à une véritable conversation collective, laquelle est rendue impossible par le nombre élevé de participants, la plupart des serveurs accueillant des centaines de personnes dans un même salon3. Bien que l’on soit proche du temps réel, la saisie se fait dans une zone séparée et l’affichage du message dans l’espace public ne se fait que lorsque l’intégralité du message est validée.
La saisie se fait à partir d’un clavier de micro-ordinateur, ce qui permet l’accès aux caractères accentués et facilite la répétition de caractères. Les messages ne peuvent dépasser deux à trois lignes et en règle générale n’excèdent pas une ligne. L’affichage est bref puisque organisé sur le mode du défilement ; sa durée est très réduite sur les chats les plus fréquentés. La plus grande partie des webchats ont abandonné les mises en scène en 2D ou 3D et ne comportent qu’une représentation textuelle un peu enrichie typographiquement. Les serveurs proposent des variations de couleur (Voila, Yahoo, Caramail) de graisse (Yahoo) ou de corps (Yahoo, Caramail), qui ont pour les deux premières une fonction essentiellement distinctive et signalétique, pour la troisième une valeur expressive. Les émoticônes (smileys) les plus courants sont automatiquement réalisés sous forme de pictogrammes, par insertion directe de l’image, ou par insertion indirecte (par les caractères).
On a affaire à un espace privé, comparable à la correspondance épistolaire et à la communication téléphonique. Il s’agit d’une communication interindividuelle entre des partenaires qui se connaissent préalablement et ont un certain niveau d’intimité. Le régime temporel est le différé, mais à échéance rapide : une quasi-immédiateté est visée pour la lecture du message et une réponse est attendue dans de brefs délais. Melançon (1996 : 34) évoque à propos du courrier électronique une « illusion technique de synchronicité » ; les SMS comportent une synchronicité virtuelle, dont l’actualisation dépend de l’accessibilité et de la disponibilité du destinataire. La saisie se fait en règle générale4 à partir du clavier réduit du téléphone mobile, outil peu ergonomique impliquant le plus souvent la frappe répétée d’une touche pour chaque caractère. L’accès aux caractères accentués est particulièrement long. Les usagers expérimentés peuvent néanmoins acquérir des automatismes facilitant la saisie ; il existe aussi une option de saisie intuitive permettant de ne frapper qu’une partie du mot5. Un certain nombre de symboles (tels que @ ou $) peuvent être insérés à partir d’un tableau. Un message ne peut comporter plus de 160 caractères6. Aucune variation typographique n’est possible.
Des articles de presse fort nombreux7, des ouvrages de vulgarisation8, des publications scientifiques, des campagnes publicitaires lancées notamment par un opérateur de téléphonie mobile ont popularisé l’idée d’un « langage SMS » ou « langage texto », qui semble assez proche du « langage des chats » ou « cyberlangue » (ou encore « cyberl@ngue, Dejond 2002). Si l’on y réfléchit, cette forte similitude et quasi indistinction pourrait remettre en question l’hypothèse relativement consensuelle qui est la nôtre depuis nos recherches sur la télématique selon laquelle les conditions matérielles de la communication modèlent fortement la forme linguistique des messages. En effet, comme nous venons de le voir, la nature du réseau, la temporalité (différé ou asynchronicité vs direct ou synchronicité), le statut social de ces deux modes de communication sont différents. Mais la convergence s’explique, semble-t-il, par la pression du temps qui leur est commune, la nature de leurs contenus - d’ordre affectif et relationnel - ainsi que par la dimension socialisante (appartenance à une classe d’âge partageant des valeurs culturelles).
On assisterait au développement d’une nouvelle variété du français écrit. Il s’agirait d’un écrit :
brut (sans relecture) ;
familier (alors qu’on associe habituellement écrit et formalisme)
affectif (expression des sentiments favorisant le relâchement du contrôle) ludique (s’exprimant par la néographie, le jeu de mot)
socialisant (dominance de la fonction phatique dans les messages, partage de codes communs).
Les caractéristiques formelles de cet écrit sont l’oralité (les effets d’oralité en fait), l’abréviation, l’iconicité (notamment à travers les émoticônes)9. Ces caractéristiques peuvent entrer en contradiction. Ainsi les étirements graphiques (voir plus loin), phénomène d’iconicité, offrent un contraste évident avec les abréviations.
Nous utilisons pour cet article un corpus de textos fournis par un étudiant10 et deux corpus de chats recueillis sur Voila t’chat11. On n’interprètera pas la présence de tel ou tel phénomène dans un des deux types de message comme une spécificité d’un des deux modes de communication.
Nous nous limiterons à deux aspects : la variation graphique et quelques aspects morpho-lexicaux.
On appellera ici néographies toutes les graphies s’écartant de la norme orthographique.
Le terme de réduction signifie soit abrègement en caractères, soit sélection de graphies supposées plus proche du phonétisme (par exemple pour leur univocité, comme « k »-/k/).
Réduction de « qu » dans : ki, ke, koi, kel, kan * (qui, que, quoi, quel(le), quand) :
melissa tu as kel age ? (VCh)
Substitution de « k » à « c » et de « z » à « s », ce qui provoque un effet de phonétisme :
kom = comme (VCh)
kler = clair (VCh)
biz = bises (*)
Chute des e instables :
douch froid = douche froide (SMS)
grav = grave (SMS)
vit = vite (SMS)
courag = courage (SMS)
Chute des mutogrammes en finale :
cour (cours) (SMS)
é (et) (SMS)
pa (pas) (*)
salu (VCh)
Simplification des digrammes et trigrammes :
ossi = aussi (VCh)
vréman = vraiment (SMS)
ocun = aucune (VCh)
bo = beau
Combinaisons des deux phénomènes :
forfè = forfait (SMS)
jamé = jamais (SMS)
Ces simplifications touchent aussi la morphologie verbale :
é = es (VCh)
répondé = répondez (SMS)
pe = peux
… c toi qui ma dit que je pouvé te trouver ici (VCh)
Ça me fé plaisir ke t’ait pensé à moi (SMS)
Déconstruction de « oi »
moua = moi (VCh)
Emprunt du digramme « oo » de l’anglais :
bizoo = bisou
Réductions avec compactage, lequel dissout les frontières de mots et évoque le mot phonique :
cé = c’est (VCh)
keske = qu’est-ce que (VCh)
mapelé = m’appeler (SMS)
vérépa = verrai pas (SMS)
jsui = je suis
On peut s’interroger sur le statut de ces notations très stéréotypées : correspondent-elles à des prononciations effectives ?
Variantes vocaliques ou semi-vocaliques
kikoo = coucou (*)
koa (SMS)
moa = moi (SMS)
toa = toi (Multimania Chat)
po = pas (*)
ui = oui (*)
Écrasements phonétiques
chais = je sais (VCh)
On sait depuis longtemps grâce à la théorie de l’information que les consonnes ont une valeur informative plus forte que les voyelles. Le mot français écrit est fortement charpenté autour des consonnes, dont certaines n’ont pas de contrepartie phonique. Les consonnes retenues comportent toujours la première et la dernière ; les consonnes en position faible dans les groupes consonantiques (<l, r, h> précédés d’une consonne en début de syllabe, <n, m> suivis d’une consonne en fin de syllabe12 sont en général éliminées :
tt = tout (*)
ds = dans (*)
tjs = toujours (VCh)
tps = tps (*)
lgtps = longtemps (VCh)
pb, prb = problème (VCh)
vs = vous (*)
moi j'en boufferai tt le tps (VCh)
Les lettres et les chiffres sont utilisés pour la valeur phonétique de leurs noms, sans tenir compte des frontières de mots.
l = elle (SMS)
c = c’est (*), sais/sait (*) , s’est (SMS), c’é[tait] (*)
d = des (SMS)
g = j’ai (*)
m = aime (*)
t = t’es (Multimania Chat)
v = vais (SMS)
C T COOL. (SMS)
g jamais vu ca encore (VCh)
oqp = occupé (*)
nrv = énervé (SMS)
1 = « in », « un », etc. (SMS)
2 = « de » (SMS)
2m1 = demain
a2line = Adeline
abi1to = à bientôt
Quand les chiffres sont utilisés pour transcrire un mot entier, on est proche du logogramme ou signe-mot :
koi de 9 (Caramail Chat)
On traite ici de signes-mots et de séquence de signes-mots.
On trouve bien sûr des logogrammes stricto sensu13:
1 = un (*)
2 = deux (VCh)
+ = plus (*)
a+ ça a été très émouvant (Deuxième Monde)
te lé di en +!! (VCh)
Le mot est réduit à l’initiale, procédé traditionnel qui dans l’écrit normé est limité à quelques unités dans des contextes spécialisés (M. Untel ; p. 121)
j = je (SMS)
d = de (SMS)
v = vais (SMS)
j suis libre (SMS)
De même, alors que les sigles sont habituellement réservés à la dénomination d’entités dans des domaines spécialisés, ils sont ici utilisés pour remplacer des syntagmes prépositionnels ou même des énoncés entiers ritualisés. Ce procédé est plus courant en anglais14 et certains de ces sigles lui sont empruntés.
lol = laughing out loud (je rigole) (*)
brb = be right back (divers chats)
lol ccm suis pas gay (VCh)
Plus français :
asv = âge sexe ville (VCh)
mdr = mort de rire (VCh)
Dans les chats, le sigle peut remplacer un énoncé et même un message entier, comportant parfois le nom du destinataire du message, mais pas toujours.
lol metalman (VCh)
mdr bah je sais pas moi (VCh)
Nous avons beaucoup plus d’exemples de lol et mdr nus (VCh).
On peut peut-être trouver ici un procédé spécifique au chat parce que nécessitant la souplesse du clavier de l’ordinateur.
je t'aiiiiiiiiiime (VCh)
Comment peut-on caractériser le fonctionnement global des graphies ?
Un mot peut-être transcrit par la combinaison de plusieurs procédés :
kelk1 = quelqu’un (phonétisme + logographie) (Deuxième Monde)
ptdr = pété de rire (syllabogramme + siglaison) (VCh)
pkoi = pourquoi (squelette consonantique + phonétisme) (VCh)
k = que (logographie après réduction phonétique)
Nous avons vu aussi que l’étirement graphique peut se surimposer aux autres procédés.
On peut avoir ainsi :
ptdrrr = pété de rire (VCh)
Un même élément peut être lu de différentes façons, par exemple les lettres isolées, comme dans ce message où v transcrit vais puis veux : je v o sport dans une demi heure. […] tu v une douch froid ?
Non seulement les unités lexicales peuvent être transcrites de différentes façons par différents scripteurs, mais il peut arriver qu’un même scripteur n’emploie pas constamment les mêmes graphies.
Un usager de SMS de notre corpus emploie pour même mem et mm.
Dans un corpus IRC nous trouvons les deux messages suivants :
c quoi un icaunais ??
OSCAR : oui bon... masi c'est quoi un icaunais ???
D’un point de vue général, on a pu voir que le mot était atteint dans son identité visuelle et dans ses frontières. Certaines graphies quand elles s’automatisent (même si le processus n’est jamais complet) peuvent fonctionner comme allomorphes (variantes). Par ailleurs certains sigles tendent à se lexicaliser : Ton ASV stp merci (Multimania). Les étirements graphiques pratiqués sur lol et l’opacité de ce sigle pour les francophones suggèrent aussi une lexicalisation :looll (VCh).
ordi = ordinateur (VCh)
lut = salut (VCh)
tain = putain (juron) (VCh)
tain tu l'as meme fait fuir (VCh)
Ils sont très fréquents, d’abord à travers le vocabulaire de la communication électronique.
Chatter
kick(er) = expulser du canal
chattez cool (VCh)
Le reste relève sans doute du « langage jeune » :
kiss (nom) (*), kiss (verbe) (VCh)
je te kisse depi voilà (VCh)
ravie q on é pu se see. (SMS)
I hope que tu vas bien biz (SMS)
Il reste assez marginal.
ya pa de meufs (VCh)
sa me fait déprimer a donf (VCh)
faite ieche avec vos coneri (ieche = chier) (VCh)
Fréquemment utilisées et tenant lieu de segments phrastiques, elles sont souvent renforcées par les étirements graphiques
mouarf (VCh)
mouhahahahaha (VCh)
arfff (VCh)
Aucun des procédés utilisés n’est nouveau, on les trouve dans les abréviations scolaires, les jeux de lettres (entre autres les rébus), la littérature (Queneau et les autres), la chanson (LNAHO de Polnareff, par exemple). On peut d’ailleurs considérer qu’il s’agit de compléments à l’écriture latine alphabétique qui évoquent les logographies, les syllabaires, les alphabets consonantiques. Néanmoins, la combinaison, dans le cadre d’un nouveau mode de communication, de ces procédés pour produire des messages brefs et expressifs, est originale.
Globalement non. Aucun utilisateur ne les fera figurer dans une lettre d’emploi ou un exercice scolaire. Sur un autre plan, elles s’appuient souvent sur la norme graphique, par exemple les squelettes consonantiques. Comme on l’a vu, les néographies ne portent que sur des fragments d’énoncés et ne se constituent pas en système. Un texte long de ce genre serait illisible, car il ne permettrait plus la lecture visuelle mais exigerait d’être déchiffré à haute voix. Cependant, la publicité et la communication commerciale les exploitent, comme en témoigne ce panneau à l’entrée d’un établissement de restauration rapide : « Bi1venu ché … », des noms de marque comme Kiloutou ou de sites comme kelkoo.
On répondra non, pour les motifs indiqués au paragraphe précédent, avec l’idée qu’il s’agit d’un français écrit spécialisé. Mais si l’on compare les deux documents suivants, un message SMS d’une collégienne et une conversation écrite entre collégiennes (saisie par un enseignant), on peut évidemment se poser des questions !
COUCOU ROMAIN !JEC KE TU ME MENT !JE C KE SARAH NE PE PA ME BLERE ESKE 2M1 TU LUI 2MANDE POURKOI L ME FAI LA GUEULE ?SARAH TE LE DIRA A TOI !L PARLE 2 MOI EN COUR
SMS, collégienne
Cet écrit a-scolaire ou anti-scolaire peut-il détourner les jeunes de l’apprentissage ingrat d’une norme orthographique complexe comme celle du français ? Nous nous contenterons de poser la question.
Pour citer cet article :  Anis Jacques (2003). "Communication électronique scripturale et formes langagières". Actes des Quatrièmes Rencontres Réseaux Humains / Réseaux Technologiques. Poitiers, 31 mai et 1er juin 2002. "Documents, Actes et Rapports pour l'Education", CNDP, p. 57-70.
En ligne : http://edel.univ-poitiers.fr/rhrt/document547.php (consulté le 1/10/2019)
Notes
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ANIS, J. (2001) Approche sémiolinguistique d'interactions écrites en temps réel sur l’internet, Interactivité, interactions et multimédia, R. Bouchard et F. Mangenot (éds), Collection « Notions en question », ENS Fontenay-St Cloud, pp. 147-168.
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MOURLHON-DALLIES, F. et COLIN, J.-Y. (1999) Des didascalies sur Internet ?, Internet, communication et langue française, Hermès, J. Anis (éd.), Paris.
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Tableau : communication électronique scripturale [ fichier pdf - 29k ]
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